"Un jour, un ami m'a offert un four à argile, je me suis entraîné à la maison...et en un an, je suis tombé amoureux de ce métier", raconte cet homme de 40 ans à l'AFP.
M. Agoury possède maintenant son propre atelier où une quinzaine d'artisans s'affairent sur de grands plans de travail en bois.Des vases de formes classiques aux plus sophistiquées s'empilent entre les pots de peinture et des outils rudimentaires.
Cet argile, Mostafa el-Agoury se le fait livrer des carrières au sol argileux de diverses régions d'Egypte, du sud nubien d'Assouan à l'est du pays, sur les bords de la mer Rouge.
A partir de cette "boue" comme il l'appelle, une matière est formée puis mise sur le feu pour devenir argile.
Les artisans de Mostafa el-Agoury, munis de petits outils, utilisent surtout leurs mains pour travailler la matière et les formes.
Certains d'entre eux sont de jeunes enfants, qui, comme les adultes, s'appliquent, embellissent, confectionnent avec une grande concentration et minutie ces objets de décoration authentiques.
D'abord blanchâtres, les vases se parent progressivement d'une palette de couleurs, souvent mélangées: bleu, jaune, rouge ou marron.
Si certains vases, passés au pistolet à peinture, prennent une couleur vive laquée, d'autres sont peints à la main.
Les couleurs forment des traits non linéaires.Ce style, qui se veut authentique, est très prisé d'une certaine bourgeoisie égyptienne.
Environ 1.000 pièces par mois sont fabriquées dans cet atelier et la plupart quitteront le village de Shamma pour embellir les salons du Caire.
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