"Est-ce qu'il y aura suffisamment de machines à voter? Ou est-ce que les autorités vont prolonger le vote sur des jours ou semaines supplémentaires? Est-ce qu'il est possible de recharger les machines de vote dont les batteries tiennent 12 heures? Est-ce que les machines ont été dûment testées?", a égrené l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.Lors d'une réunion de suivi du processus électoral, la diplomate, hostile depuis plus d'un an au recours inédit en RDCongo à des machines électroniques pour voter, a aussi demandé si des bulletins de vote papier ont été prévus au cas où ces machines ne fonctionneraient pas."Pour la Ceni (Commission électorale), accepter un soutien logistique de la Monusco ne revient pas à rogner la souveraineté de la RDCongo", a-t-elle ajouté, en regrettant que ce pays "gaspille des ressources précieuses à se doter de capacités mises à sa disposition". "Les autorités congolaises devraient permettre à la Monusco (mission de l'ONU dans le pays) d'apporter un appui logistique et au transport", a insisté Nikki Haley."Le respect du calendrier electoral est indispensable", a renchéri l'ambassadrice française adjointe à l'ONU, Anne Gueguen, en affirmant aussi la disponibilité de la Monusco "à fournir un appui logistique" à la tenue d'"élections libres, crédibles, transparentes et inclusives". La diplomate a appelé à l'instauration d'un "climat de confiance et pacifique" pour les scrutins présidentiel, législatif et provincial programmés le 23 décembre."La crédibilité du processus électoral demeure une préoccupation majeure", a reconnu lors d'une liaison vidéo Leila Zerrougui, émissaire de l'ONU en RDCongo. Ancienne colonie belge, la RDCongo n'a jamais connu de transition pacifique depuis son indépendance en 1960.
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