La rencontre de l'IRC (International Rubber Conference) se tiendra du 22 au 26 octobre sur le thème "Contribution du caoutchouc naturel au développement socio-économique et préservation de l'environnement", a expliqué à l'AFP, M. Eugène Kremien, président de l'Association des professionnels du caoutchouc naturel (Apromac), qui chapeaute les organisations du secteur en Côte d'Ivoire.La réunion, à l'initiative de l'Apromac, regroupera des industriels, des scientifiques et planteurs venus de plus de 14 pays dont la plupart d'Asie. Les participants débattront les deux premiers jours des "maladies de l'hévéa, la plante qui produit le latex, de la préservation de l'environnement de cette culture dévoreuse de forêt, du prix d'achat aux petits planteurs en chute libre et des difficultés à écouler la production ivoirienne".Les deux derniers jours seront consacrés à la réunion du conseil d'administration de l'Agence internationale pour la recherche et le développement du caoutchouc (IRRDB), l'organe qui prend des "décisions sur le caoutchouc dans le monde".La Papouasie Nouvelle-Guinée et le Bangladesh, deux pays d'Asie, une région qui produit près de 90% du caoutchouc mondial, feront leur première participation à cette rencontre de l'IRRDB, dont le siège est à Kuala Lumpur.La production mondiale de caoutchouc est passée en trois ans de 9 millions à 13 millions de tonnes en 2017, alors que "la demande n'a pas suivi".Actuellement, le caoutchouc naturel représente environ 15 à 30% de matériaux utilisés dans la production des pneus de voitures et camions.En 2017, L'américain General Motors (GM) s'était engagé à inciter les fabricants de pneus à utiliser davantage de caoutchouc naturel, dans l'espoir de limiter la déforestation en Asie du sud-est et en Amérique latine.En 2015, l'ONG environnementale WWF (Fonds mondial pour la nature) avait signé un partenariat avec le fabricant français de pneus Michelin pour développer une filière du caoutchouc naturel responsable au niveau international. Une pratique qui permettrait de préserver, voire de restaurer, des forêts nécessaires pour répondre aux défis posés par le changement climatique.La Côte d'Ivoire produit 60% du caoutchouc d'Afrique et pointe au septième rang mondial. Elle a atteint 603.000 tonnes en 2017, contre 468.000 en 2016. Les prévisions pour 2018 tablent sur 720.000 tonnes, et encore une augmentation de 20% dans les trois prochaines années. Mais, malgré cette hausse constante, les revenus individuels baissent.
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