Salah Gosh a dirigé le Service national de renseignement et de sécurité (NISS) du régime de Khartoum pendant une décennie jusqu'en 2009, et de nouveau depuis le début de l'année. L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) l'avait accusé il y a une dizaine d'années, parmi d'autres hautes autorités dont le président soudanais Omar al-Béchir, d'être responsable du "nettoyage ethnique au Darfour" (ouest du Soudan).Le conflit au Darfour, une région vaste comme la France, a commencé en 2003 quand des rebelles issus de minorités ethniques et s'estimant marginalisés par le pouvoir central ont pris les armes contre le gouvernement de Khartoum. Selon les Nations unies, le conflit a fait environ 300.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés. "Nous n'avions pas (en amont) la liste des invités" à ce dîner à l'ambassade du Soudan à Paris, le 10 octobre, a déclaré à l'AFP Mme Bureau-Bonnard.Les deux députés appartiennent au parti présidentiel français La République en marche (LREM). Mme Bureau-Bonnard, présidente de la délégation chargée des activités internationales de l'Assemblée, accompagnait M. Djebbari, président du groupe d'amitié France-Soudan, à ce rendez-vous qui faisait suite à l'accueil de l'ambassadeur à l'Assemblée nationale. "Cela se fait pour les 154 groupes d'amitié" existants, a-t-elle précisé. "Il s'agit de coopération culturelle, nous ne sommes en rien des acteurs paradiplomatiques", a affirmé M. Djebbari.
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