"Il ne manque que (Moïse) Katumbi et (Jean-Pierre) Bemba, mais ils vont venir", a déclaré à l'AFP Adolphe Muzito, ancien Premier ministre passé à l'opposition, mais exclu de la présidentielle. M. Katumbi, opposant en exil, et M. Bemba, ex-chef de guerre et ancien vice-président, n'ont pas été autorisés à figurer sur la liste officielle des 21 candidats à la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans.Quatre opposants restent donc en lice pour ce scrutin : Freddy Matungulu, Félix Tshisekedi, président du parti historique d'opposition (UDPS), Vital Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale passé à l'opposition et le député Martin Fayulu.C'est donc parmi eux que l'opposition, réunie dans un hôtel du centre de Genève, doit désigner son candidat d'ici dimanche. "La réunion a déjà commencé en coulisses et c'est la vraie réunion", a déclaré M. Muzito, qui s'est dit confiant de pouvoir "désigner un candidat commun" d'ici la fin du weekend.Le 26 octobre en Afrique du Sud, les sept ténors de l'opposition avaient promis de désigner ce candidat au plus tard le 15 novembre."Les attentes sont fortes auprès de la population. Comme groupe, nous ne pourrons prétendre à la victoire à la présidentielle qu'en étant ensemble", avait déclaré à l'AFP M. Matungulu avant de venir en Suisse.Deux fois reportées depuis 2016, les élections de décembre doivent permettre de choisir le prochain président de la RDC et les parlementaires au niveau national et provincial.L'ex-ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, été désigné candidat de la majorité par le président Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter.
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