La Générale des carrières et des mines (Gécamines) "a sollicité la tenue d'une réunion d'urgence entre les équipes techniques des différentes parties prenantes, afin d'arrêter une position commune sur les problématiques posées", écrit la plus grande entreprise minière congolaise dans un communiqué parvenu mardi à l'AFP.Katanga Mining, filiale congolaise du groupe de négoce de matières premières suisse Glencore, a annoncé le 6 novembre suspendre "temporairement l'exportation et la vente de cobalt dans le cadre de son projet Kamoto" en RDC, arguant de la présence d'uranium à des niveaux trop élevés pour l'exportation.La "Gécamines n'a pas été associée aux dernières communications de Katanga Mining Limited au marché, notamment la décision d'arrêt des exportations et de la vente de cobalt, ainsi que la réalisation d'investissements additionnels", affirme la société congolaise.La Gécamines affirme néanmoins avoir été "avertie par ses représentants au sein de KCC de la découverte dans certains de ses camions d'un niveau élevé d'uranium dans l'hydroxyde de cobalt produit par KCC".Le groupe Glencore espère construire une infrastructure permettant d'éliminer l'uranium du cobalt. Ce système, qui devrait coûter approximativement 25 millions de dollars, devrait être mis en service d'ici la fin du deuxième trimestre 2019.Le cobalt est un minerai stratégique dont plus de la moitié de la production mondiale est assurée par la République démocratique du Congo.mbb/evs
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