La CTDDH demande leur "libération immédiate et sans condition", se disant "surprise" par la décision de la justice de signer leur mandat de dépôt "sans audition ni assistance de leurs avocats", selon le texte.Ces onze étudiants, membres de l'Union nationale des étudiants du Tchad (UNET), ont été arrêtés le 10 octobre.Ils étaient sous le coup d'un mandat d'arrêt pour "tentative d'assassinat" d'un leader de l'UNET, ainsi que pour "obstruction à la semaine de la citoyenneté initiée par le couple présidentiel", selon la CTDDH.Leur arrestation fait suite à une rixe ayant opposé, le 1er septembre, un groupe d'étudiants favorables à l'initiative du couple présidentiel à d'autres, hostiles à cette semaine de la citoyenneté."Cette bagarre (avait entrainé) la blessure de certains étudiants dont un certain Amos qui s'était autoproclamé président élu de l'UNET", selon la CTDDH.Il faut qu'ils "soient jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d'armes blanches et à feu au sein de l'université" et avoir porté des "coups et blessures volontaires" sur M. Esserbé Dikreo Amos, président de l'UNET, a indiqué à l'AFP Raikina Bealoum, secrétaire général de l'UNET.Parallèllement, "nous demandons au rectorat de prendre des mesures académiques pour sanctionner ces étudiants", a-t-il ajouté.
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