"A Abidjan, 60% des écoles sont fermées, et dans l'intérieur du pays, dans toutes les grandes villes (Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro), toutes les écoles sont fermées", a déclaré à l'AFP Pacôme Attaby, porte-parole de la Coalition secteurs éducation/ formation de Côte d'Ivoire (COSEFCI), qui regroupe sept syndicats.A Bouaké (centre), deuxième ville de Côte d'Ivoire, un correspondant de l'AFP a confirmé que plusieurs écoles étaient désertées."Nous rentrons chez nous à la maison", a confié Marius Koffi, élève en classe de troisième au collège moderne Nimbo.Les grévistes réclament le versement de primes, une forte augmentation des indemnités de logement, la suppression des postes d'instituteurs adjoints dont ils jugent le niveau trop bas, et la suppression des cours le mercredi, selon M. Attaby. Deux représentants syndicaux ont été interpellés par les forces de l'ordre au lycée Houphouët-Boigny de Korhogo (nord) mercredi matin, a indiqué M. Attaby.Les grèves dans le secteur public sont récurrentes en Côte d'Ivoire depuis deux ans, malgré la signature d'un protocole d'accord entre le ministère de la Fonction publique et certains syndicats en août 2017. Les professionnels de la santé ont mené début novembre une grève de cinq jours qui a paralysé les hôpitaux. Et les professeurs de l'université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan, la principale de Côte d'Ivoire, avaient achevé en octobre une grève de plus d'un mois."Nous ne nous reconnaissons pas dans le protocole d'accord, nous ne l'avions pas signé", a expliqué M. Attaby.
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