Le général Diendéré, qui avait pris la tête du coup d'Etat manqué, est accusé d'attentat à la sûreté de l'État, trahison et meurtres, lors des événements qui ont fait 14 morts et 270 blessés. Sa comparution était attendue depuis le début du procès en février.Dès 08H00 (locales et GMT), une longue file de 200 personnes attendaient l'ouverture de la salle. Comme depuis le début du procès, un important dispositif sécuritaire était déployé autour du tribunal.Le général Diendéré est arrivé vers 08h40 au tribunal militaire délocalisé à Ouaga 2000, un quartier huppé de la capitale burkinabè, à bord d'un car avec une trentaine d'autres accusés, toujours en détention à la prison militaire.Chef du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), l'unité d'élite de l'armée qui a perpétré le coup d'Etat, le général Diendéré avait pris la tête du Conseil national pour la démocratie, organe dirigeant des putschistes, avant de rendre le pouvoir face à la pression populaire et à l'armée loyaliste.Le RSP était la garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, chassé par un soulèvement populaire en octobre 2014. Le RSP a été dissous après le putsch par le régime de transition qui avait succédé au régime Compaoré.
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