"Des individus armés non identifiés ont attaqué une équipe (de la police), tuant deux éléments" à Gouyalé, une localité de la commune de Kiembara, située dans la province du Sourou, a déclaré à l'AFP une source policière."Ces éléments du commissariat de Kiembara, revenaient d'une mission de sécurisation du marché de Bangassogo" à une quinzaine de kilomètres, a précisé cette source."L'équipe est tombée dans une embuscade. Les assaillants ont ouvert le feu sur les éléments qui ont aussitôt riposté, les mettant en déroute", a affirmé une autre source sécuritaire, évoquant une "attaque terroriste".Une opération de ratissage a été lancée dans la zone pour appréhender les assaillants, a-t-elle précisé.Le 17 octobre, un gendarme burkinabè avait été tué et trois blessés au cours de l'attaque de la brigade territoriale de Barani, dans une région voisine du nord-ouest du pays.Début octobre, trois gendarmes avaient été grièvement blessés dans une attaque contre un poste de gendarmerie à Lanfiera, dans la province du Sourou.Le Burkina Faso, pays sahélien très pauvre frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015, notamment dans le nord et l'est du pays, mais qui se sont récemment étendues à l'ouest. L'attaque de Gouyalé est le quatrième affrontement en une semaine entre forces de l'ordre et jihadistes présumés.Mardi, trois gendarmes ont été blessés dans une attaque contre un poste de police dans le Nord. Vendredi dernier cinq personnes dont quatre gendarmes ont été tuées par l'explosion d'un engin artisanal au passage de leur véhicule à Boungou, dans l'est. Lundi, six assaillants avaient été abattus dans la localité de Bougui (est) lors d'une "attaque terroriste" contre une patrouille de gendarmes, selon des sources sécuritaires.Selon un bilan officiel établi fin septembre, les attaques attribuées aux groupes jihadistes ont fait au total 229 morts depuis 2015.Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises, avec un bilan total de près de 60 morts.Depuis début octobre, 23 autres personnes, dont 22 hommes des forces de sécurité (policiers, gendarmes, soldats) ont été tuées dans des attaques attribuées à des jihadistes, selon un décompte de l'AFP.Les attaques sont essentiellement attribuées à Ansaroul Islam et au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) mais d'autres groupuscules pourraient aussi être actifs, estimait une source sécuritaire mi-novembre.
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