"Le feu a consumé le matériel destiné à 19 des 24 communes de Kinshasa", a déclaré lors d'une conférence de presse le président de Céni, Corneille Nangaa.La capitale-province représente quelque 11% des inscrits dans toute la RDC avec 4,4 millions d'électeurs enregistrés.Le feu a brûlé dans la nuit de mercredi à jeudi "près de 8.000 machines à voter sur les 10.368 prévues pour Kinshasa", a-t-il poursuivi, alors que les autorités privilégient la piste d'un incendie criminel."Des dispositions utiles sont prises (...) afin de garantir sans faille la poursuite du processus électoral", a-t-il ajouté."Ce qui était prévu comme surplus ou réserve (ndlr: de matériel électoral), une partie va devoir être ramenée à Kinshasa pour son déploiement dans la capitale et couvrir près de 8.000 bureaux de vote", a-t-il détaillé.Les machines à voter sont devenues l'un des enjeux de la campagne et des élections. M. Fayulu refuse l'utilisation le jour du vote de ces écrans tactiles qui doivent permettre aux électeurs de choisir leurs candidats et imprimer leur bulletin de vote.La coalition politique autour du président sortant Joseph Kabila a accusé M. Fayulu, de porter par ses propos la responsabilité de l'incendie.La coalition pro-Kabila Front commun pour le Congo (FCC) a accusé dans un communiqué M. Fayulu d'inviter "ses militants et sympathisants à détruire le matériel électoral de manière à empêcher la Commission électorale à d'organiser les scrutins du 23 décembre"."Le coupable n'étant plus à chercher, le FCC (Front commun pour le Congo) invite les autorités compétentes à assumer chacune leur responsabilité afin de garantir la tenue effective, le 23 décembre, des scrutins prévus", conclut-il.Des violences ont éclaté mardi et mercredi lors des passages de M. Fayulu dans le Katanga (sud-est) à Lubumbashi et Kalemie.Plusieurs personnes venues voir M. Fayulu en campagne ont été tuées par balle, selon plusieurs sources."Le gouvernement de la République n'a reçu aucun bilan faisant état de mort d'hommes (mercredi) à Kalemie", a déclaré de son côté le porte-parole de l'exécutif Lambert Mende.Les élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre doivent désigner le successeur du président Kabila, à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat.
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