Vingt-six ressortissants marocains ont été inculpés vendredi par le parquet de Rabat dans le cadre du démantèlement annoncé le 4 janvier par les autorités d'un réseau qui envisageait de perpétrer des actes terroristes au Maroc, a-t-on annoncé de source officielle.
Le 4 janvier, le ministère de l'Intérieur avait fait état de l'arrestation de 27 personnes, dont un membre de l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI), qui prévoyait de faire du Maroc une "base arrière pour y préparer des actes terroristes".
Les prévenus ont été déférés devant le procureur général du roi sous l'accusation de "constitution d'une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public", a indiqué l'agence marocaine MAP sans préciser leur identité.
Les prévenus ont été placés en détention préventive à la prison civile de Salé (ville jumelle de Rabat), a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Cette source a ajouté que le réseau était dirigé par un "Marocain de 40 ans répondant au nom de Hicham El Ba".
Dans le cadre de cette affaire, les autorités avaient récemment annoncé la saisie d'un lot d'armes près d'Amgala (sud du Sahara Occidental) ainsi que l'arrestation de cinq militaires soupçonnés d'avoir facilité à "leur insu" l'introduction de ces armes par le bais d'un réseau de trafiquants.
Les cinq militaires ont été à leur tour présentés ce vendredi devant un procureur du tribunal militaire de Rabat, a indiqué cette source judiciaire.
Selon des experts, les combattants d'Aqmi sont basés aux confins de l'Algérie, du Mali et de la Mauritanie.
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