Le représentant de l'Union européenne (UE), le Belge Bart Ouvry, se trouvait également à la cathédrale Notre-Dame du Congo quelques heures avant son départ contraint. Il a été sommé jeudi par les autorités congolaises de quitter la RDC dans les 48 heures.L'office a été organisé par les deux principales confessions de la RDC, la conférence des évêques (Cenco, catholique) et l'Eglise du Christ du Congo (ECC, protestante).Dans un communiqué conjoint cette semaine, la Cenco et l'ECC avaient demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) "que la date du 30 décembre 2018 soit impérativement respectée" pour les élections après trois reports.Les deux Eglises avaient aussi demandé aux candidats de "cultiver en eux l'esprit démocratique".Après l'office, M. Fayulu et les autres candidats à l'élection présidentielle doivent reprendre une rencontre avec la Céni en présence des représentants de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).Le représentant de l'UE a été sommé de quitter la RDC par le gouvernement congolais, une mesure de rétorsion après le prolongement des sanctions européennes visant 14 personnalités congolaises dont le candidat du pouvoir à l'élection présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary.M. Ramazani Shadary a été sanctionné par l'UE (gel des avoirs et des visas) pour "sérieuses violations des droits de l'homme" lors de la répression des manifestations contre le président Joseph Kabila entre décembre 2016 et février 2018."Rien ne saurait justifier cet acte arbitraire", a déclaré la Haute représentante de l'UE Federica Mogherini au sujet du renvoi de son représentant.
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