"Un accord de paix ne vit que si la population voit un changement dans son quotidien", a déclaré Eric Chevallier, directeur du centre de crise et de soutien du ministère français des Affaires étrangères, en visite à Bangui, "En 2019, la France a décidé d'augmenter sa contribution" à l'aide bilatérale versée à la Centrafrique qui, en 2018 s'élevait à près de 40 millions d'euros, a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé à combien s'elèverait cette augmentation.Parmi les projets figurent une "caravane de la santé" pour offrir une aide médicale aux populations en province et la formation de sapeurs-pompiers à Bangui et Bambari (centre).Un soutien à la formation des cadres de la fonction publique et des magistrats, ou encore le financement de microprojets pour aider à l'installation de ponts, sont également prévus.L'accord de Karthoum, signé le 6 février à Bangui entre le gouvernement et 14 groupes armés, met notamment l'accent sur le désenclavement économique des provinces centrafricaines, dont la plupart sont sous la coupe des groupes armés.Mercredi, le gouvernement centrafricain s'est voulu rassurant concernant cet accord, en affirmant qu'il était "en train d'être mis en oeuvre". Des affrontements armés ont cependant été signalés ces derniers jours en province.
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