Les militaires français avaient déjà tué jeudi au Mali le numéro deux de la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda, l'Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame.Deux Mirage 2000 basés à Niamey sont intervenus samedi soir dans la région de Dialoubé, au nord de Mopti, en coordination avec les forces armées maliennes, a indiqué l'état-major dans un communiqué. Interrogé, il n'a pas précisé si les jihadistes avaient été tués ou blessés.Cette opération est intervenue alors que le Premier ministre français Edouard Philippe effectuait une visite au Mali.Ce dernier a conforté l'aide financière et militaire de la France au Mali face à la menace jihadiste, tout en appelant à accélérer la mise en oeuvre de l'accord de paix de 2015.La France et sa force militaire Barkhane (4.500 soldats dans les pays du Sahel, dont 2.700 sur le territoire malien) seront "aux côtés du Mali aussi longtemps que nécessaire et aussi longtemps que le Mali le souhaitera", a-t-il lancé.Six ans après l'intervention militaire menée par la France pour chasser les jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali et trois ans et demi après la signature de l'accord, des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques.Le chef de la katiba Macina (autre nom du groupe), Amadou Koufa, a été tué lors d'une opération militaire de la force française Barkhane le 23 novembre dans le centre du Mali.
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