"Le niveau du conflit a été réduit mais l'accord de cessation des hostilités ne tient pas", a déclaré l'archevêque Paulino Lukudu, dans un communiqué signé par les évêques du pays après une réunion à Juba, la capitale."Toutes les parties sont engagées soit dans des combats soit dans des préparations de guerre.""La valeur de la vie humaine et la dignité sont oubliées et les violations des droits humains continuent dans l'impunité, notamment les meurtres, les viols, les violences sexuelles, le pillage et l'occupation de terres et de propriétés appartenant aux civils", selon les prélats.Le pays a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque le président Salva Kiir, un Dinka, a accusé Riek Machar, son ancien vice-président et membre de l'ethnie nuer, de fomenter un coup d'Etat.Le conflit, marqué par des atrocités à caractère ethnique et par le recours au viol comme arme de guerre, a fait plus de 380.000 morts, selon une étude récente. Il a poussé plus de quatre millions de Sud-Soudanais - soit près d'un tiers de la population - à fuir et a également été marqué par la violation d'accords de paix et de cessez-le-feu.Depuis la signature du dernier accord de paix en date, en septembre, les diplomates étrangers assurent que les combats ont diminué mais certaines zones sont encore le théâtre d'affrontements, notamment dans le sud du pays où des rebelles n'ayant pas signé l'accord de paix sont opposés aux forces du gouvernement.
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