Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, au pouvoir depuis 2018 après la démission de Jacob Zuma, s'est fixé comme priorité de relancer l'économie du pays, en berne depuis des années, et de lutter contre un chômage endémique (27,2%).Selon l'agence nationale des statistiques Stats SA, la première puissance industrielle du continent africain a enregistré une croissance de 1,4% au quatrième trimestre 2018, soit une croissance annuelle de 0,8%."La croissance positive aux troisième (+2,6%) et quatrième trimestres (+1,4%) a été juste suffisante" pour permettre à l'économie de sortir du rouge, après une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 2,7% et 0,5% aux premier et deuxième trimestres, selon un communiqué de Stats SA.La finance, l'immobilier et le commerce sont les principaux moteurs de la croissance au dernier trimestre 2018.En revanche, les secteurs de l'agriculture (-4,8%), des mines (-1,7%) et de la construction (-1,2%) ont enregistré de très mauvais résultats en 2018.La production d'or a ainsi chuté de 14,5% en 2018, la plus importante baisse annuelle depuis 2008, selon Stats SA.Globalement, les chiffres de la croissance sont "meilleurs" qu'attendu, a estimé une analyste, Bianca Botes. Mais la devise nationale, le rand, va continuer à souffrir "tant que l'économie ne parvient pas à se stabiliser".Les chiffres de la croissance sont particulièrement bienvenus pour le gouvernement à quelques mois des élections législatives du 8 mai.En février, le président Ramaphosa avait affirmé que son pays était "sur la voie de la croissance et du renouveau" après la "période d'instabilité et de perte de confiance" de son prédécesseur Zuma (2009-2018).
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