Dans un communiqué mardi, l'organisation de défense des droits de l'homme avait assuré avoir reçu des informations "fiables" selon lesquelles Amade Abubacar souffrait de problèmes de santé, notamment de "maux de tête constants et de diarrhée". Amnesty avait jugé que le journaliste se trouvait dans "un état critique", ajoutant qu'il s'était "plaint d'être privé de nourriture".Mais selon le porte-parole du parquet, Armando Wilson, cité jeudi par la presse mozambicaine, le journaliste "est en bonne santé et ne souffre pas de mauvais traitements".Mercredi, les autorités ont autorisé des journalistes de Pemba, dans le nord du Mozambique, à lui rendre visite, mais ont interdit de l'interroger et de prendre des photos de lui.Amade Abubacar ne présentait pas de signes de mauvaise santé, a affirmé à l'AFP l'un de ces journalistes, Jonas Wazir.Amade Abubacar, qui travaille pour une radio locale (Rádio e Televisao Comunitária Nacedje de Macomia), a été interpellé le 5 janvier dernier par la police alors qu'il interrogeait les habitants d'un village attaqué par des islamistes.Il est détenu pour espionnage dans le centre pénitentiaire de Mieze, dans la province du Cabo Delgado (nord).Depuis octobre 2017, un groupe jihadiste sème la terreur dans cette région riche en gaz. Près de 200 civils ont été tués et des milliers d'autres contraints de quitter leur village.
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