Son parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) affirme "avoir eu accès à l'ordre de mise en détention provisoire" de son militant Joaquín Eló Ayeto arrêté fin février. Selon eux, le juge d'instruction de Malabo a estimé que "plusieurs indices" permettent de l'inculper "pour tentative d'assassinat" et "ordonner sa mise en détention préventive". Les médias d'Etat n'avaient pas fait état vendredi du cas de M. Eló Ayeto.Joaquin Elo Ayeto a été arrêté fin février par sept militaires de la sécurité présidentielle, pour avoir dit que le président Teodoro Obiang Nguema ne "reviendrai pas" de la tournée nationale qu'il a entamé mi-février pour inaugurer la cinquantaine de nouveaux districts créés en 2017, selon le CPDS. Dans le communiqué, le parti affirme qu'à la suite de cette décision, son militant "a immédiatement été enfermé dans une cellule" de la prison de Malabo, où il est "brutalement torturé". Le deuxième parti d'opposition exige sa "libération sans condition".Il y a un an, l'Union européenne (UE) s'était inquiétée de la "forte détérioration de la situation des droits de l'homme" en Guinée équatoriale, tout comme l'ONG Amnesty International.Le régime du président Obiang, au pouvoir depuis 1979, est régulièrement accusé d'atteintes aux droits de l'homme par ses opposants et des organisations internationales.
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