Un nourrisson de six mois est décédé dans ce chef-lieu de l'Ituri, province du Nord-Est de la RDC, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi sur la situation au mardi 19 mars."Les parents sont en bonne santé apparente. Des investigations approfondies sont en cours et comprendront, entre autres, l'analyse du lait maternel afin d'identifier la source de contamination", ajoute le ministère de la Santé.Les autorités se félicitaient jusqu'à présent d'avoir évité la propagation du virus dans les grandes villes de l'Est (Goma et Kisangani, environ un million d'habitants chacune, et Bunia, quelque 300.000), ainsi que dans les pays frontaliers (Ouganda, Rwanda).Au total l'épidémie a emporté 610 personnes depuis qu'elle a été déclarée par les autorités le 1er août dernier, pour 980 cas.Le ministère constate une augmentation des nouveaux cas dans les actuels épicentres (Katwa, Masereka et Mandima): "Au cours des 21 derniers jours, 97 nouveaux cas ont été notifiés"."Cette augmentation était attendue compte tenu de la paralysie de la riposte dans la ville de Butembo après les attaques armées contre les deux Centres de traitement d'Ebola (CTE)", souligne le ministère.Pour des questions de sécurité, l'ONG MSF a suspendu ses activités (prévention, contrôle des infections, vaccination...) depuis le 15 mars dans une de ses zones de présence en Ituri, à Biakato."Le dialogue communautaire commence à porter ses fruits. Nous assistons à une augmentation des alertes rapportées par la communauté ce qui permet de détecter plus rapidement les malades", espère le ministère.Une délégation conduite par la directrice exécutive de l'Unicef, Henrietta Ford, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU, Mark Lowcock, a visité les zones épidémiques."Depuis le début de la vaccination, le 8 août 2018, 89.855 personnes ont été vaccinées", rappelle chaque jour le ministère selon qui cette campagne a sauvé des milliers de vie."Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d'éthique dans sa décision du 19 mai 2018", est-il précisé.
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