Selon un dernier bilan officiel, le cyclone et les inondations qu'il a provoquées ont fait au moins 293 morts au Mozambique et 139 au Zimbabwe voisin."Le temps presse, on est à un moment critique", a déclaré à l'AFP la directrice de l'Unicef, Henrietta Fore, arrivée au Mozambique pour constater les dégâts.Après le déblayage des grands axes et le sauvetage des personnes encore bloquées dans les zones inondées, "la prochaine étape est d'avoir accès à de l'eau potable, parce que ce qui nous attend, ce sont des maladies", a-t-elle mis en garde depuis la ville de Beira (centre), en partie dévastée par le cyclone."Il y a de l'eau stagnante (...), des corps décomposés et un manque d'hygiène et d'installations sanitaires", a-t-elle souligné.Henrietta Fore a également fait part de son inquiétude quant aux risques de choléra et de paludisme compte tenu de "l'eau stagnante et des moustiques qui arrivent".Près de 350.000 personnes sont actuellement affectées par les inondations au Mozambique, selon Maputo. L'ONU estime qu'1,7 million de personnes auront au final besoin d'aide dans ce pays pauvre d'Afrique australe.
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