"Si on fait l'unité et que le président Laurent Gbagbo est libre et qu'il a retrouvé sa place dans la vie politique du pays, logiquement il devrait être notre candidat", a affirmé M. Affi N"Guessan, ancien Premier ministre de Gbagbo avec qui il entretient des relations difficiles."Il faut que nous-mêmes on aménage un plan B dans le cas où il (Gbagbo) ne serait pas là (...). Dans ce cas (...), je suis candidat à la candidature", a-t-il conclu lors d'une conférence de presse.Acquitté par la Cour pénale internationale, M. Gbagbo est actuellement en liberté conditionnelle à Bruxelles en attendant un éventuel procès en appel. Le FPI est secoué depuis 2013 par une crise interne entre des réformateurs dont Affi N'Guessan, qui veulent tourner la page Gbagbo et ont pris la tête du parti à la suite d'une décision de justice, et des "historiques", qui restent sur une ligne d'opposition dure au président ivoirien Alassane Ouattara, qui boycottent les différents scrutins électoraux et se présentent comme les "gardiens du temple".Le parti est désormais divisé en deux branches rivales, qui utilisent tous deux le nom FPI.Cette semaine, M. Affi N'Guessan a vainement tenté d'obtenir une rencontre avec M. Gbagbo à Bruxelles, se rendant à Paris avant de rebrousser chemin. La succession du président Alassane Ouattara, qui n'a pas exclu de briguer un troisième mandat est déjà dans toutes les têtes. L'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié n'écarte pas l'idée de se présenter alors que l'ancien chef rebelle Guillaume Soro a quitté son "tabouret" de président de l'Assemblée nationale pour viser "un fauteuil", selon ses dires.
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