"Conformément aux principes de non-discrimination et de l'égalité homme-femme, il y aura le renforcement de l'égalité entre l'homme et la femme dans le mariage" avec "la prise en compte effective de l'intérêt supérieur de la famille", a annoncé le porte-parole à l'issue du conseil des ministresParmi les innovations introduites, le rang successoral du conjoint survivant : "le conjoint survivant bénéficie désormais d'une part non négligeable des biens de son conjoint décédé", a-t-il dit.Ces nouvelles dispositions quoique bénéficiant indistinctement à l'homme et à la femme doivent mettre fin à des pratiques traditionnelle dans de nombreux cas défavorables à la femme. "Les arrangements qui font souvent du mal à une femme qui après avoir bâti un foyer avec son mari se retrouve expulsée de sa maison" ne seront plus désormais tolérés, a souligné Sidi Tiémoko Touré, évoquant "une forte avancée dans notre système de la régulation de la famille".Autre nouveauté, la loi "prévoit également la gestion conjointe des biens du ménage", a aussi annoncé le porte-parole. Par ailleurs, "la distance d'âge entre l'homme et la femme pour le mariage a été supprimée", a précisé le porte-parole. Désormais, femme et homme doivent avoir 18 ans pour se marier alors que jusqu'ici l'homme devait attendre 21 ans et la femme pouvait se marier dès 18 ans
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