Selon une source aéroportuaire, "les éléments communiqués par le ministère de l'Immigration togolais indiquent que M. Boko ne dispose pas d'un passeport togolais ni d'un passeport étranger avec un visa permettant son admission au Togo. Air France a donc refusé son embarquement car les compagnies aériennes sont responsables des personnes qui ne peuvent pas être admises dans le pays d'arrivée".Une autre source aéroportuaire a de son côté indiqué que l'opposant s'était vu refuser l'embarquement avec une vingtaine d'autres personnes, sur instructions du ministère français des Affaires étrangères."Air France a cédé aux pressions et intimidations et a refusé de m'embarquer car les autorités togolaises auraient menacé d'empêcher l'atterrissage", a affirmé à l'AFP M. Boko.Parmi les personnes qui ont été empêchées de monter à bord avec lui, figuraient deux avocats et trois collaborateurs, selon M. Boko. Contacté, le Quai d'Orsay n'a pas encore réagi et le gouvernement togolais n'a pas souhaité s'exprimer.François Boko, à qui est prêtée l'intention de se porter candidat à la présidentielle d'avril 2020, avait indiqué dans une interview mardi à RFI qu'il ne s'"interdisait rien", et affirmé que les autorités togolaises étaient prévenues de son retour.La délivrance de son passeport était liée à celle d'un certificat de nationalité, mais "le chef de l'Etat du Togo (....) a donné son accord de principe", avait assuré M. Boko.Depuis mi-2017, le Togo - petit pays pauvre d'Afrique de l'ouest - est le théâtre de manifestations parfois massives de l'opposition, ayant pour mot d'ordre la démission du président Faure Gnassingbé qui a succédé en 2005 à son père à la tête du Togo pendant 38 ans.burs-cf/fz/dp
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