Le parquet de Paris avait ouvert une enquête le jour de l'accident, le 10 mars, en raison de la présence de sept ressortissants français parmi les 157 victimes.L'information judiciaire, ouverte mardi pour "homicides involontaires", a été confiée à trois magistrats instructeurs du pôle des accidents collectifs du tribunal de Paris.L'avion de la compagnie éthiopienne s'était écrasé quelques minutes après son décollage, moins de cinq mois après le crash d'un autre 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air (189 morts). Ce deuxième accident a conduit à l'immobilisation de toute la flotte des 737 MAX dans le monde. Le rapport préliminaire sur les causes du crash devrait être publié cette semaine, a indiqué lundi le gouvernement éthiopien.Dans les deux accidents, les avions ont suivi des trajectoires erratiques, descendant et montant de façon anormale.Fin mars, une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP que le système antidécrochage MCAS, mis en cause dans le crash du 737 MAX 8 de Lion Air, était également activé dans l'appareil d'Ethiopian Airlines peu avant que l'appareil ne pique du nez et s'écrase.Boeing s'est défendu la semaine passée en présentant des modifications du MCAS afin de regagner la confiance du grand public et convaincre les autorités de lever l'interdiction de vol frappant les 737 MAX.L'intervention du MCAS sera désormais plus transparente pour l'équipage et les pilotes pourront plus facilement le contourner en cas de problème, a assuré l'avionneur américain.mch/bl/jt/cf/jh
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