Il s'agit du second complexe hospitalier moderne mis en service en trois ans au Niger, un des pays les plus pauvres au monde, après celui de Niamey d'un coût de 45 milliards de francs CFA (68 millions d'euros), qui avait été offert par la Chine en 2016. Ce nouvel hôpital de référence d'une capacité de plus de 500 lits a été construit par la société turque Commodore Procurement Service dans la ville de Maradi, dans une région proche du Nigeria et qui concentre 20% des près de 22 millions d'habitants du Niger, selon les estimations officielles de 2018. "35% du financement de l'hôpital sont constitués de dons turcs et 65 % sous forme de prêt de type PPP (Partenariat public-privé) avec Commodore", a précisé à l'AFP le ministère nigérien de la Santé.En 2018, plusieurs zones de Maradi ont été secouées par une épidémie de choléra provoquée par une ruée dans les centres de soins locaux de malades nigérians contaminés, d'après les autorités locales.Les deux nouveaux hôpitaux de Maradi et de Niamey permettront de réduire la facture très élevée des évacuations sanitaires à l'étranger - dont bénéficient quelques privilégiés - et qui ont été "multipliées par dix entre 2010 et 2017", avec un coût passé de 800 millions FCFA (1,2 million d'euros) en 2O10 à 10 milliards en 2017 (15 millions d'euros), assure le ministère de la Santé.Le Niger a notamment vu son taux de mortalité infantile "considérablement diminuer" de 109 à 85 décès pour 1.000 naissances vivantes entre 2012 et 2017, selon les statistiques de l'Unicef à Niamey. De plus en plus présentes au Niger, les entreprises turques ont décroché récemment plusieurs contrats dont un de 152 millions d'euros pour moderniser l'aéroport de Niamey, un autre de 50 millions d'euros pour un hôtel de grand standing ou celui de 38 millions d'euros pour le nouveau siège du ministère nigérien de Finances, au coeur de la capitale.
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