"Le bilan est lourd: officiellement un mort, Ziedhine Traoré, militant PNP résidant dans la ville de Bafilo, battu à mort par des militaires, des dizaines de blessés et des arrestations", a souligné le PNP dans un communiqué.Selon le ministre de la sécurité, le général Yark Damehame, "un manifestant est tombé au cours de la dispersion et a été aussitôt évacué au centre hospitalier par les forces de l'ordre"."Il a malheureusement succombé quelques instants plus tard", a-t-il assuré dans un communiqué.Par ailleurs, la résidence de Tikpi Atchadam, président du PNP qui vit actuellement en exil, a été "vandalisée par des militaires et trois jeunes chargés de la sécurité ont été enlevés et conduits vers une destination jusqu'ici inconnue", a indiqué le PNP.Ce parti "condamne la violation de la liberté de manifestation et autres droits de l'homme et des libertés publiques".Il "exhorte le peuple togolais à rester vigilant et à ne pas renoncer à son objectif noble de libération du Togo du joug du régime dictatorial cinquantenaire".Le PNP avait appelé à manifester à Lomé et dans dix villes à travers le pays, mais les lieux des rassemblements prévus ont tous été bouclés très tôt par les forces de l'ordre, qui ont procédé à des arrestations.Le ministre de l'administration territoriale Payadowa Boukpessi avait autorisé les manifestations dans la capitale et dans deux autres villes, Afagnan et Sokodé (environ 330 km au nord de Lomé), fief du PNP, mais en imposant un itinéraire qui ne convenait pas aux responsables du parti.Tôt samedi, des forces de l'ordre ont bouclé tous les lieux de rassemblement prévus par les organisateurs à Lomé. Ainsi, la manifestation n'a finalement pas eu lieu à Lomé et des groupes de jeunes manifestants ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogène.A Sokodé, des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont été également enregistrés. Des jeunes ont dressé des barricades et brûlés des pneus.Le PNP réclame notamment des réformes constitutionnelles pour limiter le nombre de mandats présidentiels.Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé à son père, le général Eyadema Gnassingbé, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 38 ans.
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