C'est une première depuis 1991 pour cette ville qui avait vu toutes ses salles de projection de films sur grand écran fermées, suite à la dissolution de l'Office national du cinéma (Onaci) tombé en faillite en 1991. Depuis, toutes ont été transformées en commerces ou lieux de cultes faute de repreneurs.Construite à Poto-Poto, quartier qui jouxte le centre-ville de Brazzaville, avec des fonds du groupe Bolloré, cette unique salle de cinéma dispose de 300 places et d'une scène extérieure ouverte conçue pour accueillir des concerts et autres évènements.Cette nouvelle salle de cinéma "est une oeuvre salutaire après presque trois décennies d'errance. Une ère nouvelle de relance s'ouvre avec son inauguration", a déclaré mercredi le ministre de la Culture Dieudonné Moyongo."Nous aimerions que nos films congolais soient également projetés dans ce genre de salle pour nous aider. Qu'il n'y ait pas seulement la projection des films western", a souhaité un jeune cinéaste congolais Massein Pethas.La salle fait partie du réseau Canal Olympia de Bolloré qui en a déjà construit et offert 11 dans différentes capitales essentiellement francophones d'Afrique (Dakar, Conakry, Cotonou, Ouagadougou, Yaounde,...).Canal Olympia Brazzaville propose 19 séances hebdomadaires au prix de 1500 FCFA (plus de 2 euros) le ticket pour adulte et 1000 FCFA (plus de 1 euro) par enfant.Le Congo est un petit pays d'Afrique centrale, riche en pétrole, et dont la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. "Tout marche bien dans les premières salles où les affluences sont parfois supérieures à ce qu'on peut observer dans les villes européennes", a déclaré à l'AFP Philippe Labonne, directeur général adjoint de Bolloré."L'investissement dans le cinéma est porteur et s'inscrit sur le long terme", a-t-il ajouté.
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