L'opération, baptisée Epervier II, consistait en la mise en place de contrôles visant notamment les marchés d'Abuja et de Cotonou ainsi que les ports, aéroports et la zone frontalière de Sèmè, précise dans son communiqué l'organisation internationale de police criminelle. La majorité des victimes, des mineurs âgés entre 11 et 16 ans, étaient "forcées à travailler dans les marchés des jours entiers, portant de lourdes charges ou faisant la cuisine", a fait savoir Interpol, ajoutant qu'un certain nombre avaient été "exploitées sexuellement". Originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et du Togo, les victimes ont été prises en charge par les services sociaux locaux et des associations. Certains mineurs ont aussi pu être ramenés à leurs parents. Le coup de filet, mené par une centaine d'officiers qui avaient reçus au préalable un "entraînement spécifique" de la part d'Interpol, a également permis l'arrestation de 47 trafiquants présumés. Pour le secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock, l'opération souligne le caractère "transnational" du trafic d'êtres humains et "l'importance de la coopération transfrontalière entre les forces de l'ordre et toutes les parties prenantes". En novembre 2017, une première opération Epervier menée dans plusieurs autres pays d'Afrique de l'Ouest avait déjà permis de secourir 500 victimes de traite des êtres humains.
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