Les peines les plus lourdes ont été infligées à dix accusés reconnus coupables d'homicides volontaires, de possession d'armes prohibées et d'association de malfaiteurs, a indiqué à l'AFP un porte-parole du tribunal, Zacarias Nhapatima.Les autres accusés ont été condamnés pour crimes contre l'Etat et association de malfaiteurs, selon M. Nhapatima.Le juge a par ailleurs acquitté 143 autres accusés de ce procès, le premier visant des membres présumés de l'insurrection.Depuis la fin 2017, la province du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie, est le théâtre d'une vague de violences meurtrières attribuées à un groupe jihadiste qui prône l'application de la loi islamique dans cette province à majorité musulmane.Leurs raids, jamais revendiqués, contre les civils ou les forces de l'ordre ont déjà fait près de 200 morts, détruit de nombreux villages et contraint des milliers de personnes à l'exode.Le président mozambicain Filipe Nyusi a déployé d'importants renforts de l'armée et de la police dans la région et promis de mettre ce groupe hors d'état de nuire, sans y parvenir jusque-là.Des ONG ont accusé les forces de sécurité d'exactions et déploré l'arrestation de plusieurs journalistes.En février, les jihadistes s'en sont pris pour la première fois directement à des convois du groupe pétrolier américain Anadarko, qui prépare avec d'autres l'exploitation de gigantesques gisements de gaz offshore dans la région.Confronté à une grave crise financière, le Mozambique compte sur son gaz pour relancer son économie.
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