"Cette semaine un jury international de haut niveau s'est réuni à Paris, au siège de l'Unesco. J'ai l'honneur et le plaisir d'annoncer que S. Exc. M. Abiy Ahmed Ali, @PMEthiopia, Premier ministre d'Ethiopie, est nommé #lauréat 2019 du prix Félix Houphouët-Boigny - #UNESCO pour la recherche de la #paix", a annoncé jeudi dans un tweet la directrice générale de l'organisation.Il a été nommé "en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l'instigateur d'un accord de paix entre la République fédérale démocratique d'Ethiopie et l'Erythrée", a expliqué l'institution dans un communiqué. "Le jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale".Depuis sa nomination en avril 2018 comme chef du gouvernement éthiopien, M. Abiy Ahmed a multiplié les réformes majeures, libérant des milliers de dissidents et de journalistes, faisant la paix avec le voisin ennemi, l'Erythrée et annonçant la privatisation de grandes sociétés publiques. Son action a toutefois été ternie par un regain de violences ethniques.En lui décernant son prix, créé il y a trente ans, le jury a souhaité lui donner un "encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d'une culture de la paix dans la région et sur le continent africain".Le jury international, réuni le 29 avril au siège de l'Unesco à Paris, est composé d'Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia et lauréate du prix Nobel de la paix (2011), François Hollande, ancien président français, de la princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie, Michel Camdessus (France), ancien directeur général du Fonds monétaire international, du professeur Yunus Mohama (Bangladesh) - fondateur de Grameen Bank - lauréat du prix Nobel de la paix (2006) et de l'acteur Forest Whitaker (Etats-Unis), ambassadeur de l'Unesco et fondateur de l'initiative Paix et développement.La directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, en visite officielle en Ethiopie jeudi et vendredi à l'occasion d'une conférence internationale organisée pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, doit s'y entretenir avec le Premier ministre et "lui faire part de ses chaleureuses félicitations".Elle doit aussi y assister à la cérémonie du prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano, décerné, cette année, aux reporters de Reuters emprisonnés en Birmanie, Kyaw Soe Oo et Wa Lone.
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