"Le risque (terroriste) existe partout (...) Il a frappé en France et en Côte d'Ivoire" a affirmé le ministre mettant l'accent sur "la coopération sur le renseignement", à l'issue d'un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara.Accompagné des ministres ivoirien de la Défense Hamed Bakayoko et de l'Intérieur Sidiki Diakité avec lesquels des réunions de travail étaient programmées pour lundi, M. Castaner a aussi fait part de la volonté de la France et de la Côte d'Ivoire de "combattre les activités de passeurs" en migrants et en armes.Il a aussi évoqué la lutte contre l'immigration clandestine, estimant qu'il y avait "trop d'Ivoiriens qui viennent en France sans droit ni titre".La Côte d'Ivoire, dont les voisins le Burkina Faso et le Mali font face à des attaques jihadistes récurrentes, a été touchée par une attaque jihadiste en mars 2016, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d'Abidjan, lorsque des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage et les hôtels faisant 19 morts. Plusieurs autres attentats ont été déjoués grâce à la collaboration des services de renseignements ivoirien, malien, burkinabè et français, selon des sources sécuritaires ivoiriennes et françaises.M. Castaner a souligné la force de l'économie ivoirienne, estimant qu'il fallait aider le pays à se développer plutôt que des jeunes "imaginent qu'il existe des eldorados européens".
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