Une installation de plusieurs mètres, gigantesque drapé aux plis bleutés, est l'emblème de cette manifestation qui se tient de jeudi à dimanche au Grand Palais à Paris: on la croirait en dur mais elle est constituée de toiles de jeans que l'artiste norvégienne Hanne Friis a décousues et recousues à la main.Cette édition est plus internationale que jamais: 33 pays, moitié plus qu'il y a deux ans, avec le Luxembourg en invité d'honneur (23 artistes).Au Grand Palais, mais aussi dans quinze autres lieux, plus de 450 créateurs sont présents en tout. Chaque pays expose entre 5 et 20 pièces.Sur l'allée centrale est installé le "Banquet" qui expose onze pays sélectionnés, dont l'Inde, la Thaïlande, le Cameroun, l'Afrique du Sud, l'Iran, le Chili.Sous la nef vitrée du Grand Palais, les artisans d'art se montrent créateurs géniaux, libres. Façon de rappeler, lors de cette quatrième édition organisée par Ateliers d'art de France, que le temps est révolu où ils étaient relégués à un "sous-art". La scénographie est aérée, sans cloisonnements. Tout est exposé sur un pied d'égalité, tous les stands sont accessibles pour un échange maximal."Ici, la vente n'est pas l'objectif premier. La démarche est artistique, créative, si l'on compare avec le Salon du Patrimoine culturel. Il s'agit d'utiliser des méthodes anciennes mais en les modernisant", soulignent les organisateurs.Toutes les pièces sont uniques et ont été créées spécialement. La sélection a été faite par un jury formé de collectionneurs, galeries, journalistes, créateurs. Pour figurer dans cette biennale, il faut que sa spécialité figure sur une liste officielle de 281 métiers d'art, qui n'est pas exhaustive.Un hommage va être par ailleurs rendu au père de la sculpture sur bois moderne, Alexandre Noll, décédé en 1970.
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