"Nous voulons attirer une plus grande part de ce marché afin d'en tirer plus de revenus pour la protection de la faune, pour développer notre économie et créer des emplois", a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'autorité, Tinashe Farawo.Le Zimbabwe se targue d'accueillir sur son sol des centaines de milliers de buffles sauvages, qui attirent déjà touristes et chasseurs venus du monde entier.Son parc animalier le plus connu est celui de Hwange (ouest), à la frontière avec le Botswana. C'est là qu'en 2015 un chasseur à l'arc américain avait créé une indignation planétaire en tuant un lion baptisé Cecil et en posant en photo devant sa dépouille.Englué dans une terrible crise économique et financière, le Zimbabwe utilise tous les moyens à sa disposition pour récupérer les devises fortes qui lui font cruellement défaut.Ce mois-ci, il a annoncé avoir vendu depuis six ans une centaine d'éléphants à la Chine et à l'émirat de Dubaï, officiellement pour réduire la surpopulation de pachydermes qui peuplent son territoire et causent des problèmes de cohabitation de plus en plus fréquents avec les humains.C'est pour cette même raison que le Botswana a annoncé cette semaine le rétablissement de la chasse aux éléphants, interdite depuis 2014. Cette décision a suscité de nombreuses critiques dans les rangs des OND de défense de la faune.
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