Des manifestants du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie coiffés de bérets rouges ou de foulards jaunes noués autour de la tête ont manifesté à l'endroit précis où, deux jours plus tôt, des partisans du parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avaient brutalisé des élus de la majorité."Nous mettons en garde les militants de l'UDPS par rapport à cette barbarie. Ils doivent respecter notre coalition. S'ils ne la respecte pas, nous sommes prêts à y mettre un terme", a déclaré à l'AFP, Papy Mpungu, président des jeunes du PPRD."Trop c'est trop. Ils ont cassé (nos sièges) au niveau des provinces, s'ils continuent, nous aussi on va casser", a tempêté l'un des cadres de la jeunesse du PPRD, Jean-Michel Boloji, applaudi par ses camarades.Mardi à Lubumbashi (sud-est), des "combattants" de l'UDPS avaient saccagé le siège du PPRD, selon plusieurs témoignages.Ce regain de tensions politiques est provoquée après un débat à l'Assemblée nationale où des pro-Kabila avaient remis en cause la régularité de deux ordonnances du président Tshisekedi nommant des responsables de deux entreprises publiques.Ces tensions ont éclaté alors que la coalition parlementaire pro-Kabila et celle favorables au président Tshisekedi peinent à se mettre d'accord sur la composition du prochain gouvernement, trois semaines après la nomination du Premier ministre Ilunga Ilunkamba.A l'issue des élections générales de décembre 2018 qui avaient donné l'opposant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle, les pro-Kabila avaient gagné la majorité écrasante des sièges à l'Assemblée nationale, au sénat, aux assemblées provinciales et à la direction des provinces.
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