Les deux pays "ont suspendu leurs ventes pour la récolte qui commencera en octobre 2020, dans l'attente d'un accord avec les acheteurs sur un prix minimum", écrit Bloomberg.La Côte d'Ivoire et le Ghana, qui produisent 60% de la production mondiale, ont réunis des acheteurs à Accra et exigeraient selon Bloomberg un prix de la tonne de 2.600 dollars, en se basant sur le prix de référence de New York."Nous voulons avec nos partenaires du Ghana obtenir des industriels et des autres partenaires de la filière un prix qui puisse rémunérer le travail de l'homme décemment", a commenté sans mentionner de prix précis Yves Kone, directeur général du Conseil Café Cacao de Côte d'Ivoire, devant une télévision locale en marge de la rencontre.Cette réunion a participé à la hausse du prix du cacao, qui a atteint mercredi en séance 2.545 dollars la tonne à New York.Cependant, cette hausse des prix pourrait n'être que temporaire, prévient Casper Burgering, analyste matières premières pour la banque néerlandaise ABN Amro, joint par l'AFP."Pour l'instant, il y a nettement assez de cacao pour répondre à la demande", a-t-il commenté, ajoutant que "puisque la mise en place de ce prix plancher va mettre un an, plus ou moins, il y a un risque que les cours actuels redescendent"."Les prix ne sont pour l'instant suspendus que pour la durée des négociations", a remarqué Michaela Kuhl, analyste pour la banque allemande Commerzbank.Cependant, le niveau des prix devrait rester élevé, selon une analyste spécialisée sur le cacao de la société Commodafrica, basée à Paris."On se trouve devant une demande mondiale forte alors que l'offre ivoirienne pour la campagne prochaine est hésitante, on ne sait pas trop s'il ne va pas y avoir une baisse de production due à la sécheresse sur la campagne principale", explique-t-elle.
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