"C'est un autre jour terriblement triste pour les civils du nord-est du Nigeria et pour les humanitaires qui travaillent pour les aider", a déclaré Edward Kallon dans un communiqué publié lundi soir. "L'ONU et ses partenaires déplorent ces actes de violence odieux et demandent que les responsables de ces attaques soient rapidement traduits en justice", a-t-il ajouté en souhaitant aussi que les blessés aient "accès aux soins médicaux urgents dont ils ont besoin".Trois kamikazes ont fait exploser leur charge à proximité d'un local où s'étaient massés des supporters de football dimanche soir à Konduga, à une quarantaine de kilomètres de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno.Le président nigérian Muhammadu Buhari a condamné dans un communiqué ces "actes haineux" et demandé aux forces de sécurité de poursuivre les responsables et empêcher qu'ils ne se reproduisent.Le triple attentat n'a pas été revendiqué mais il porte la marque des jihadistes de Boko Haram restés fidèles au chef historique du groupe, Abubakar Shekau.Ces attaques souvent perpétrées par des femmes ou des jeunes filles contre des cibles civiles comme des mosquées, des marchés ou des arrêts de bus, sont la signature de cette faction du groupe qui a lancé une insurrection dans le nord-est du Nigeria en 2009.La dernière du genre remontait à la mi-avril. Deux femmes avaient alors déclenché les explosifs qu'elles portaient sur elles pour éviter d'être arrêtées par des soldats et des membres des milices qui combattent les jihadistes au côté de l'armée dans la ville de garnison de Monguno, dans l'Etat du Borno.En une dizaine d'années, l'insurrection et sa répression par l'armée ont fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.
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