"Il n'y a pas de poursuites judiciaires contre eux", a déclaré M. Maxime Ange Kazagui, contacté à Bangui depuis Libreville. Les deux journalistes avaient été menacés oralement de poursuites pour "couverture de manifestation interdite". Le porte-parole a ajouté que le ministre de la Justice, Flavien Mbata, avait "donné pour instruction de retrouver" le "matériel et effets personnels" des deux journalistes dérobés ou détruits au moment de leur violente arrestation."Nous sommes soulagés", a déclaré l'un de ces deux journalistes, Charles Bouessel (27 ans), tout en réclamant la restitution de son matériel"C'est une bonne chose qu'il n'y ait pas de poursuites d'autant que nous faisions juste notre travail. Je travaille comme journaliste en Centrafrique par amour du pays depuis deux ans. J'espère que les autorités vont me restituer mes effets et prendre des sanctions contre les policiers qui nous ont agressés sans raison", a déclaré l'autre journaliste, Florent Vergnes (30 ans).Les deux journalistes de l'Agence France-Presse n'ont toujours pas récupéré leur matériel ainsi que leurs biens personnels. Accrédités pour travailler dans ce pays, ils ont déclaré avoir été retenus plus de six heures et auditionnés trois fois, après avoir été arrêtés et battus à plusieurs reprises par des membres de l'Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB)L'AFP, qui a vivement condamné "les violences policières injustifiables dont ont été victimes" ses deux journalistes, a officiellement protesté lundi auprès des autorités centrafricaines.
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