"Les villages de Sagho et Toékodogo, dans la commune de Barsalogho, ont été l'objet d'attaques terroristes dans la soirée du samedi 22 juin, perpétrées par des hommes armés non identifiés", a écrit le ministre dans un communiqué."Ces attaques ont malheureusement causé la mort de 15 personnes, dont 13 à Sagho et 2 à Toékodogo. Trois boutiques et une dizaine de motocyclettes ont également été incendiées", a précisé M. Sy."Alertées, les unités des forces de défense et de sécurité se sont immédiatement déportées sur les lieux mettant en déroute les groupes armés terroristes", a-t-il ajouté.Evoquant les populations civiles, il fait part de la "détermination du gouvernement à assurer leur sécurité", alors que plus d'un millier de déplacés ont trouvé refuge à Ouagadougou, fuyant les attaques auxquelles s'ajoutent des conflits intercommunautaires, souvent attisés par les violences jihadistes.Le Burkina Faso, et particulièrement la région frontalière du Mali et du Niger, est le théâtre depuis quatre ans d'attaques jihadistes régulières, qui ont fait plus de 460 morts, selon un comptage de l'AFP.Mardi dernier, 17 personnes ont été tuées au cours d'une attaque islamiste à Béléhédé, localité située dans la province du Soum, toujours dans le nord du Burkina Faso. Pour tenter de freiner l'extension des zones d'influence des jihadistes, les forces armées ont lancé en mai une opération dans les régions du Sahel, du nord et du centre nord. Baptisée "Doofu" (déraciner en langue peule), cette opération succède à une autre menée courant mars dans les régions de l'est et du centre est, également touchées par les attaques.
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