Est-ce un hasard s'il n'y a "que les équipes africaines, sud-américaines ou asiatiques qui se plaignent de la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage, NDLR)"?, a-t-il été demandé à l'ex-arbitre international lors d'une conférence de presse au Parc des Princes.
"Toutes les équipes issues des six continents sont importantes et méritent notre attention maximum.Tout le monde est libre de se plaindre s'il le souhaite, mais ce qu'il faut quand on se plaint, c'est se baser sur des faits.S'il n'y a pas de faits, je n'ai rien à dire", a répliqué M. Collina.
Le patron des arbitres a notamment été interrogé sur l'usage polémique de la VAR lors du 8e de finale gagné par les Anglaises contre les Camerounaises, qui ont à deux reprises menacé de ne pas reprendre le match.
"Je crains que vous ne deviez mieux analyser les règles du jeu et le protocole, nous serions plus qu'heureux de vous fournir des livres où vous pourrez mieux analyser et savoir dans quelles situations un arbitre peut aller voir la vidéo ou non", a sèchement répondu M. Collina à un journaliste qui lui demandait si l'arbitre avait été "irréprochable".
Avant cet échange, l'Italien avait devancé toute question sur ce match et défendu, vidéo à l'appui, la décision prise sur le deuxième but de l'Angleterre, initialement refusé pour hors-jeu avant d'être validé.
"Le but a été validé après coup parce que l'arbitre assistant a levé le drapeau (par erreur, NDLR) seulement quand le ballon était déjà dans le but", ce qui n'a pas pu influencer le comportement de la défense camerounaise, a-t-il plaidé.
Et de conclure: "Parfois il y a des nouvelles étranges qui rendent notre travail difficile, mais nous trouvons toujours le moyen de montrer que nous avions raison de faire ce que nous avons fait".
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