Par ailleurs, un journaliste de la télévision privée Almourabitoune, Ahmed Ould Wediaa, proche de la coalition ayant soutenu la candidature de l'ex-Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, arrivé troisième avec 17,87% des voix, a été arrêté mardi soir, a-t-on appris mercredi de source policière. Les raisons de son arrestation n'ont pas été précisées."Le flux normal de l'internet, partiellement suspendu depuis quelques jours, est désormais rétabli", a indiqué mercredi à l'AFP une source de sécurité. La fin du blocage de la connexion mobile a été constatée par un journaliste de l'AFP. Le réseau internet fixe, coupé le 25 juin après les heurts qui ont suivi l'annonce des résultats de la présidentielle, avait été rétabli le 28 juin."Les bonnes dispositions de l'opposition dont les candidats ont décidé de privilégier une solution pacifique, par le dialogue, ont favorisé cette détente et le retour de l'internet", a expliqué à l'AFP la même source de sécurité.Les quatre candidats de l'opposition continuent de contester l'élection au premier tour de l'ancien chef d'état-major Mohamed Cheikh El-Ghazouani, proclamée lundi par le Conseil constitutionnel. Un de ces candidats, le militant antiesclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, arrivé en deuxième position avec 18,58% des voix, a appelé mercredi les autorités à "conformer leurs actes à leurs paroles, en privilégiant la paix civile et la tranquillité, en libérant les détenus politiques et en emboîtant le pas aux candidats de l'opposition qui ont mis l'accent sur la solution pacifique de la crise", lors d'un point de presse.Elles "doivent savoir raison garder, dissocier les vandales dont nous condamnons tous les actions de sape et de casse, des hommes politiques, militants et supporteurs des candidats qui n'ont fait qu'user de leur droit à manifester pacifiquement", a-t-il indiqué.Des partisans de l'opposition mauritanienne et des étrangers arrêtés lors de heurts à la suite de la présidentielle ont été libérés mardi, selon des sources sécuritaire et judiciaire qui n'ont pas précisé leur nombre.M. Ghazouani succédera le 2 août à Mohamed Ould Abdel Aziz. C'est la première transition entre deux présidents élus dans ce vaste pays du Sahel secoué par de nombreux coups d'Etat de 1978 à 2008, date du putsch qui a porté M. Ould Abdel Aziz au pouvoir avant son élection en 2009. Ce dernier ne pouvait se représenter après deux mandats.
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