Près de 70 personnes ont été arrêtées, selon la police, au lendemain d'une déclaration du chef de l'Etat qui a accusé les manifestant de comploter contre son gouvernement. La police affirme que des "actes criminels" ont été commis, notamment des pillages et des jets de pierres sur des voitures et des immeubles.Des milliers de Malawites sont descendus dans les rues vendredi pour dénoncer la réélection selon eux frauduleuse du chef de l'Etat Peter Mutharika.Les manifestants ont calmement défilé vendredi dans la capitale Lilongwe, où de nombreux magasins sont restés fermés, et dans la capitale économique du pays Blantyre.Les organisateurs de ce mouvement ont annoncé dimanche qu'ils continueraient à manifester."Nous espérons que Jane Ansah (la présidente de la commission électorale) va démissionner aussi vite que possible", avait récemment déclaré à l'AFP l'un d'eux, Billy Mayaya."Si elle ne démissionne pas, nous continuerons à exercer des pressions sur Jane Ansah et la commission électorale du Malawi pour qu'on soit entendu", a prévenu M. Mayaya, "les tensions vont continuer à monter".Le Malawi, un petit Etat d'Afrique australe, traverse une crise politique depuis les élections générales du 21 mai. Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, a été réélu, avec 160.000 voix d'avance sur Lazarus Chakwera.Ce dernier et Saulos Chilima, arrivé troisième à la présidentielle, dénoncent des fraudes et ont saisi la justice pour obtenir une annulation de ce scrutin.Depuis les élections, l'opposition multiplie les manifestations, dispersées à plusieurs reprises par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogène.
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