Le chef de l'Etat sortant, Peter Mutharika, a été réélu de justesse, avec 160.000 voix d'avance sur Lazarus Chakwera, selon les résultats officiels de la Commission électorale.Mais l'opposition crie à la fraude et a saisi la justice pour obtenir l'annulation de la présidentielle.Depuis, de nombreuses manifestations ont été organisées dans le pays, parfois réprimées à coups de gaz lacrymogène par les forces de sécurité, pour dénoncer les résultats et obtenir la démission de Jane Ansah.Mercredi, des femmes sont descendues dans la rue pour apporter leur soutien à Jane Ansah, conduites en tête de cortège par la ministre du Genre, Mary Navicha."Les femmes ont fait part (...) de leur colère quant à la manière dont Jane Ansah est traitée depuis qu'elle a annoncé les résultats électoraux", a expliqué une manifestante, Seodi White, avocate des droits humains.La présidente de la Commission électorale a été "humiliée et insultée", renchérit Norah Phiri, une infirmière.Les supportrices de Jane Ansah sont arrivées sur les lieux de la manifestation dans des bus affrétés, a constaté un journaliste de l'AFP. Mais les organisateurs ont démenti que le défilé ait été organisé par le parti du président Mutharika.Mardi, deux responsables des manifestations contre la commission électorale ont été interpellés pour fraude. Amnesty International a estimé mercredi que ces inculpations étaient "une tentative destinée à harceler et intimider" les deux défenseurs des droits de l'Homme et "les forcer à mettre fin aux manifestations post-électorales".
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