"Le 11 juillet, le juge d'instruction du Tribunal militaire de Yaoundé a décidé du renvoi de 104 personnes devant cette juridiction d'exception, pourtant juridiquement incompétente, pour y être jugées d'infractions fantaisistes (insurrection, hostilité contre la patrie, attroupement à caractère politique...)", indique la défense, dont fait partie l'avocat français Eric Dupont-Moretti, dans un communiqué."Cette décision démontre l'acharnement du pouvoir et le caractère totalement abusif de ces poursuites. Un appel a été interjeté par le collectif camerounais en charge de la défense des prévenus", poursuit le communiqué.Principal opposant au chef de l'Etat Paul Biya après la présidentielle d'octobre 2018 où il est arrivé deuxième, Maurice Kamto a été arrêté, ainsi qu'environ 150 personnes, à la suite d'une manifestation pacifique organisée dans plusieurs villes du Cameroun le 26 janvier.Trente-neuf militants du parti d'opposition ont été libérés dans la nuit de vendredi à samedi de la prison centrale de Yaoundé, mais une centaine de membres du MRC sont toujours emprisonnés, dont M. Kamto et les autres responsables du parti.Près de six mois après leur arrestation "ils sont toujours détenus dans des conditions inhumaines et dégradantes", affirme la défense.Pays d'Afrique centrale, le Cameroun est dirigé par Paul Biya, 86 ans, arrivé au sommet de l'Etat en 1982.
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