En mai, la justice zambienne a prononcé la liquidation de Kondola Copper Mines (KCM), premier producteur de cuivre du pays, à la demande insistante du gouvernement d'Edgar Lungu. Depuis plusieurs mois, une féroce bataille oppose les deux actionnaires de KCM, le groupe indien Vedanta Resources (79,4%), coté à Londres, et l'Etat zambien (20,6%). Celui-ci reproche à son partenaire d'avoir violé le code minier et, surtout, de ne pas avoir payé tous ses impôts."Nous avons beaucoup de sociétés intéressées par une reprise" de la société, a déclaré M. Musukwa lors d'une conférence de presse mercredi à Lusaka."Une fois que ces neuf entreprises en auront fini avec l'audit préalable, alors l'appel d'offres sera lancé et, si tout va bien, cela sera fait dans les prochaines semaines", a-t-il précisé.Des entreprises australienne, canadienne, chinoise, russe et turque notamment ont fait part de leur intérêt.L'appel d'offre sera lancé en dépit de l'opposition de Vedanta Resources, qui a engagé des procédures judiciaires en Afrique du Sud et en Zambie pour empêcher le démantèlement de KCM. "Nous sommes tout à fait au courant des procédures judiciaires en cours, mais (...) on ne peut pas croiser les bras en attendant la décision des tribunaux que nous respectons", a estimé M. Musukwa, confiant dans l'issue des procédures.Mardi, la justice sud-africaine a entendu les arguments de Vedanta. Le tribunal rendra sa décision le 23 juillet.Le conflit entre Vedenta Resources et le gouvernement zambien a éclaté avec une réforme fiscale du chef de l'Etat qui, selon le groupe, menace dangereusement ses activités.Etranglée par une forte dette, la Zambie, deuxième producteur africain du cuivre, a décidé de frapper son secteur minier au portefeuille en remplaçant l'actuelle TVA par une nouvelle taxe.os-bed/pa/sd
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