Tops: Cissé-Belmadi, ça promet
. L'Algérie historique.Les Fennecs ont dessiné une deuxième étoile sur leur maillot, en remportant le titre 29 ans après celui de 1990.Si elle était arrivée sur la pointe des pieds en Egypte, l'équipe de Riyad Mahrez s'est révélée jusqu'à devenir la maîtresse du Continent, en toute logique.En plein mouvement de protestation contre l'élite politique au pays, ce sacre prend une dimension particulière, relevée par la présence de milliers de fans au Caire.
. Que de surprises!Dans la lignée d'une Ligue des champions au scénario fou, cette CAN a déjoué les pronostics.Madagascar, pour sa première participation, et le Bénin ont apporté de la fraîcheur en atteignant les quarts de finale, après avoir éliminé respectivement la RD Congo (2-2 a.p., 4-2 aux t.a.b.) et le Maroc (1-1 a.p., 4-1 aux t.a.b.).Plus que de la fraîcheur, l'Afrique du Sud a glacé l'Egypte, lors d'un huitième historique (1-0).
. Cissé et Belmadi, la naissance de deux coaches.Le Sénégalais Aliou Cissé et l'Algérien Djamel Belmadi ont été les deux premiers coaches africains à s'affronter en finale depuis 1998.Au-delà de leurs points communs - même âge (43 ans), même ville d'enfance, même carrière de joueur en France -, ils incarnent la nouvelle vague des talentueux techniciens issus du cru.Prometteurs.
Flops: le crash Salah
. Salah, étoile en berne.L'icône locale Mohamed Salah a vécu une quinzaine désastreuse.En plus de l'élimination piteuse dès les 8es, il a éveillé la colère d'une partie des Egyptiens pour sa prise de position dans le scandale autour de son coéquipier Amr Warda.La star des Reds a soutenu le joueur accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel."Je suis très triste, a écrit l'attaquant dans un tweet.Nous allons apprendre de nos erreurs.Le meilleur pour la sélection reste à venir."
. Stade cherche fans.A part pour les matches du pays hôte et la finale, les enceintes de la CAN-2019 ont été vides.Les tensions sécuritaires ont dissuadé certains.S'ajoutent également le processus parfois chaotique pour obtenir le "Fan ID" ainsi que le prix des places, jugé trop cher.L'élimination précoce des Pharaons a aussi plombé l'ambiance au Caire, qui s'est vite détourné du tournoi.Le président de la CAF Ahmad Ahmad a déclaré qu'il préférait voir des tribunes vides que déroger au plan de sécurité des autorités.
. Hervé Renard, cruelle fin.Le sélectionneur français du Maroc a échoué dans sa quête d'obtenir une troisième CAN.L'élimination en 8es face au modeste Bénin, avec un penalty raté à la 92e par Hakim Ziyech - star qui a raté son tournoi -, donne à son bilan égyptien des allures de naufrage."C'est moi qui doit assumer", a déclaré le coach, annoncé sur le départ.
. Remous au sommet.Si Ahmad Ahmad a vanté la "réussite" du tournoi, la CAN a été précédée par une passe d'armes entre la CAF et l'UEFA au sujet de la nomination de la N.2 de la Fifa Fatma Samoura pour superviser l'organisation africaine en crise à partir du 1er août pour un mandat de six mois renouvelable.Cette "mise sous tutelle" de la CAF, critiquée par certains, est inédite.Elle a aussi provoqué du remous au sein de l'instance, avec le départ du 1er vice-président.Avant la CAN-2021 au Cameroun, la Confédération se prépare à des jours tumultueux.
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