Il s'agit de la troisième marche d'opposition interdite en moins d'une semaine après celles de Harare et Bulawayo. A chaque fois, la police est déployée pour empêcher les manifestants de défiler dans les rues et d'atteindre les points de rassemblement.Dans un communiqué, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), estime que ces interdictions représentent de facto la mise en place "d'un Etat d'urgence".Ces manifestations devaient être les premières depuis celles de janvier contre la hausse des carburants, violemment réprimées par les forces de l'ordre.Le président Mnangagwa, qui a succédé fin 2017 à Robert Mugabe, aux commandes du pays pendant trente-sept ans, s'est engagé à relancer l'économie, jusqu'à présent en vain.Le Zimbabwe est confronté à des pénuries régulières de denrées de première nécessité, comme la farine, le pain, l'huile, mais aussi les carburants. Les Zimbabwéens sont aussi soumis à de très longues coupures d'électricité.
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