Le tribunal militaire de Yaoundé a annoncé "le renvoi d'office" de toutes les affaires qui devaient être jugées mardi au 16 septembre "pour cause d'indisponibilité de madame la présidente", selon un communiqué consulté par un journaliste de l'AFP au tribunal. En juillet 2018, une vidéo montrant des hommes, apparemment membres de l'armée camerounaise, exécutant sommairement deux femmes et leurs deux enfants avait été largement diffusée sur internet et provoqué une vague d'indignation. Le gouvernement avait alors annoncé avoir ouvert une enquête, tout en qualifiant la vidéo de "fake news" et d'"horrible trucage". Mais il s'était rétracté en août, annonçant l'arrestation de sept militaires soupçonnés d'être à l'origine des faits. Ceux-ci se seraient produits en 2015, selon l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International. Les sept militaires jugés, dont un capitaine de l'armée, doivent comparaitre pour "complicité d'assassinat, violation de consignes et complicité desdits faits", selon le chargé de communication du ministère de la Défense. Leur procès devait initialement s'ouvrir fin août mais avait déjà été renvoyé à mardi.Lundi, Amnesty international avait demandé "aux autorités camerounaises de tout mettre en oeuvre pour que justice soit rendue".
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