"Nous savons qu'au moins 10 personnes ont été tuées dans ces violences, une d'entre elles est étrangère", a déclaré le chef de l'Etat dans une intervention radiotélévisée à la nation.
"Des familles ont été traumatisées.Des vies ont été détruites", a-t-il ajouté."Il ne peut pas y avoir d'excuse pour la xénophobie (...).Il n'y a aucune justification pour les pillages et les destructions."
"Les violences ont fortement diminué (...).Le temps du calme est venu", a encore estimé le président, précisant que 423 personnes avaient été arrêtées dans la région de Johannesburg, épicentre des attaques xénophobes.
"Il est temps pour nous tous qui vivons dans ce pays de relever directement et honnêtement nos défis, non en recourant à la violence, mais en dialoguant", a-t-il estimé.
L'Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent, est le théâtre régulier de violences xénophobes, nourries par le fort taux de chômage (29%) et la pauvreté.
Les attaques de cette semaine ont provoqué la colère de plusieurs pays du continent, où des habitants s'en sont pris à des intérêts sud-africains.
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