Un premier bilan de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) avait fait état de 23 miliciens tués.L'affrontement avait opposé des éléments du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) à ceux du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), qui s'étaient déjà battus début septembre à Birao, ville proche de la frontière soudanaise. Ils sont signataires d'un accord de paix avec le gouvernement.Sur les 38 combattants tués, 32 appartiennent au FPRC, et six au MLCJ, selon le rapport. Un bilan confirmé à l'AFP par un responsable de l'ONU qui a requis l'anonymat. 17 miliciens ainsi qu'un casque bleu de la Minusca ont également été blessés. Dans la foulée des violences de samedi, la Minusca, l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) avaient dénoncé dans un communiqué une "violation flagrante" de l'accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février. La Minusca, l'UA et la CEEAC avaient mis en cause le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, "qu'elles tiennent responsables de l'initiative des attaques du 14 septembre et de toutes les conséquences humanitaires qui en découlent". Plus de 13.000 civils avaient déjà été déplacés par un précédent affrontement entre les deux groupes, qui avait duré du 1er au 3 septembre et fait " une vingtaine de morts", dont un civil, selon la Minusca.Le FPRC, l'un des plus groupes armés rebelles les plus actifs, avait alors retiré ses troupes de Birao, tout en conservant des positions alentour.Plusieurs responsables humanitaires s'étaient inquiétés d'une reprise des combats, alors que les tensions restaient vives entre les deux mouvements rebelles.Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre qui a forcé près d'un quart de ses 4,7 millions d'habitants à fuir leur domicile.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.